« WARSAWWASRAW »
: une signature spéculaire en forme d'énigme, revenant
intégralement sur elle-même et construite lettre après lettre,
dont l'objet, outre l'introduction du trouble, est de dénoter une
entité gémellaire et incandescente, obtenue au terme d'un processus
de soustractions réitérées, et à l'image d'un organisme anormal,
échappé d'un bestiaire délirant, dont le mode de fonctionnement
(paradoxal) consisterait à s'amputer lui-même, membre après
membre. Quintette puis quartette puis trrrio, la « bestiole »
– actuellement dans un équilibre méta-stable dont personne ne
peut réellement présumer de l'issue – est aujourd'hui placée
sous le signe de la dyade, qui symbolise au mieux l'essence de
la confrontation et de l'urgence, faisant ainsi écho (jeu de miroir
là encore) à ce nom obsédant, constitué de symétries et
d'inversions. Ces architectes du bruit, impavides, sculptent leurs
cathédrales à coup de grenades, tandis que nous nous trouvons
immergés au coeur d'un flux sonore indomptable, dont le
rugissement/surgissement n'est interrompu que par de courtes plages
d'un silence, évidemment hésitant, mais tout aussi outrageusement
violent. Transgression turgescente, accidents ferroviaires,
géométrie bipolaire, chaos maîtrisé : célébrons les
« ANARCHITECTES ».
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