dimanche 29 avril 2012

WarsawwasraW


« WARSAWWASRAW » : une signature spéculaire en forme d'énigme, revenant intégralement sur elle-même et construite lettre après lettre, dont l'objet, outre l'introduction du trouble, est de dénoter une entité gémellaire et incandescente, obtenue au terme d'un processus de soustractions réitérées, et à l'image d'un organisme anormal, échappé d'un bestiaire délirant, dont le mode de fonctionnement (paradoxal) consisterait à s'amputer lui-même, membre après membre. Quintette puis quartette puis trrrio, la « bestiole » – actuellement dans un équilibre méta-stable dont personne ne peut réellement présumer de l'issue – est aujourd'hui placée sous le signe de la dyade, qui symbolise au mieux l'essence de la confrontation et de l'urgence, faisant ainsi écho (jeu de miroir là encore) à ce nom obsédant, constitué de symétries et d'inversions. Ces architectes du bruit, impavides, sculptent leurs cathédrales à coup de grenades, tandis que nous nous trouvons immergés au coeur d'un flux sonore indomptable, dont le rugissement/surgissement n'est interrompu que par de courtes plages d'un silence, évidemment hésitant, mais tout aussi outrageusement violent. Transgression turgescente, accidents ferroviaires, géométrie bipolaire, chaos maîtrisé : célébrons les « ANARCHITECTES ».

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